Revisiter les esthétiques classiques d’ici et d’ailleurs
Key Trio
Création 2023
Coproduction : Musique en Roue Libre/La Filature, La Cie de l’essaim, Labyrinth Music
Kelly Thoma (lyra crétoise), Eléonore Billy (Nyckelharpa), Julien Lahaye (percussions)
« Key Trio »… est la clé ouvrant les portes d’un monde où les traditions musicales de pays lointains s’entrelacent comme les branches d’un olivier centenaire, se dressant fièrement comme un symbole d’éternité.
Un projet réunissant trois fortes personnalités musicales aux amours et influences très éclectiques : Kelly Thoma au son puis- sant et éthéré de la lyra crétoise, Eléonore Billy aux résonances entêtantes du nyc- kelharpa suédois et Julien Lahaye aux bat- tements organiques du tombak iranien.
Complices, ils offrent une musique où le dialogue est central, où les « mots-sons » se dilatent, se rejoignent, s’agglomèrent et se dispatchent. Leurs compositions s’inspirent des danses virevoltantes et fougueuses du berceau de notre humanité, des transes entêtantes du paganisme nordique et de la poésie persane si raffinée, se rassemblant pour parler la même langue, celle où tradition et éternité convergent, créant ainsi une pure odyssée extatique et (…). Là où les branches de l’olivier s’étendent, tandis que leurs mé- lodies nous entraînent dans une odyssée musicale enchanteresse au-delà des hori- zons musicaux, là où tradition et éternité convergent ; un voyage au-delà du temps.
Viva
Création 2023
Coproduction : Musique en Roue Libre/CCSA
Manuel Martinez Silva (tissu aérien), Louise Marcillat (Clarinette et Direction Musicale), Fabrice Bihan (violoncelle), Marine Moletto (mandoline)
C’est à l’Ospedale della Piètà, institution charitable vénitienne que tout le monde se presse pour y entendre le prodige virtuose. Vivaldi, entouré de brillants musiciens utilise La Pietà comme un véritable laboratoire qui lui offre l’occasion de tester des combinaisons nou- velles et d’élargir ses champs de découvertes.
Motivés par l’inventivité sans limite d’Antonio Vivaldi, les trois musiciens Marine Moletto, Fabrice Bihan et Louise Marcillat se sont lancés un pari fou : continuer d’élargir le champ des possibles dans une formation inédite en fusion- nant la clarinette, la mandoline et le violoncelle.
A Venise, en 1720, les compositeurs doivent s’adapter en suivant le mouvement, pour permettre au public d’entendre l’inaudible, toujours plus haut, toujours plus vite comme pour gravir la cime des aigus les plus vertigineux. Vertigineux, c’est le mot le plus à même de qualifier et présenter la dernier membre de ce quatuor endiablé, Manuel Martinez silva, acrobate aérien.
Un monde d’apesanteur au milieu d’œuvres de Vivaldi, toutes différentes mais pourtant immédiatement reconnaissables, qui enchaînent brillance, tourmente, extravagance… ébouriffant !
Bach Tombak
Création 2015
Coproduction : Musique en Roue Libre/La Filature, Cà&là (Festival Boulevard Ste. Beuve)
Fabrice Bihan(violoncelle), Julien Lahaye (percussions)
Les 6 Suites pour le violoncelle composées par Jean-Sebastien Bach figurent à ce jour, parmi les œuvres majeures écrites pour cet instrument « senza Basso », entendons par là, en solo. Une chose bien singulière, si l’on considère que cet instrument n’en est alors qu’à ses débuts dans ce rôle de soliste !
Et nous voici à offrir une lecture des Suites comme un « Pas de Deux ». Car d’un programme pour instrument soliste, nous avons voulu propo- ser une rencontre comme un parcours conjoint au travers de ces pièces. Une « incartade » à l’écriture soliste certes, mais avant tout une exploration voulant mettre en lumière la profondeur de l’écriture de Bach, la richesse de son discours, tout autant que son mouvement intrinsèque…
A l’image de ce qu’est cette musique de Bach, qui nous offre l’occasion d’être dans un rapport dilaté au temps et à l’espace, nous propo- sons à l’auditoire des expériences d’écoute et des parcours à l’intérieur même de ces Suites. Un parcours des heures et du temps comme échos aux humeurs dégagées par les différentes Suites. Un parcours en résonance avec les lieux que nous visitons avec nos sons, un parcours comme une flânerie car nous aimons à nous perdre dans l’abîme de cette musique.